mercredi 30 novembre 2016

Radio Algérienne


17 films et un hommage à Kateb Yacine au 9e Panorama du cinéma algérien en France

Dix-sept films (17), fictions et documentaires, entre court et long métrages, sur l’Algérie et un hommage à Kateb Yacine sont au programme du 9e Panorama du cinéma algérien qui se tiendra du 2 au 7 décembre dans la région de Nîmes, a appris mardi l’APS du directeur du Panorama, Jean Asselmeyer.


Organisée par l’association d’amitié franco-algérienne "France-El Djazaïr" et soutenu par le Conseil départemental du Gard (Occitanie), le 9e Panorama se déroulera cette année à Alès, Aigues-Mortes, Saint Martin de Valgalgues et Nîmes

lundi 28 novembre 2016

9ème panorama du cinéma algérien

9ÈME PANORAMA DU CINÉMA ALGÉRIEN


DU 2 AU 7 DÉCEMBRE 2016. ORGANISÉ PAR L'ASSOCIATION FRANCE-EL-DJAZAÏR. EN COLLABORATION AVEC LE CINÉMA CINÉPLANET- ALÈS, L'AMICALE DES ALGÉRIENS EN EUROPE, L'ARAC, L'ASSOCIATION FRANCE-PALESTINE L'ASSOCIATION GRAND ECRAN POUR TOUS ET LE CINÉMA MARCEL PAGNOL-AIGUES MORTES, LE MOUVEMENT DE LA PAIX-NÎMES.


http://panoramacinemalgerien.neowordpress.fr/2016/11/25/kateb-yacine-sabrina-lorre-nom-de-lecrivain-devenu-familier-de-toute-ville/

mardi 8 novembre 2016

Il y a 70 ans, le 8 mai 1945 : massacres de Sétif, de Guelma et de Kherrata.


massacres de Sétif, de Guelma et de Kherrata. 

Peuple français, tu as tout vu
Oui, tout vu de tes propres yeux.
Tu as vu notre sang couler
Tu as vu la police
Assommer les manifestants
Et les jeter dans la Seine.
La Seine rougissante
N’a pas cessé les jours suivants
De vomir à la face
Du peuple de la Commune
Ces corps martyrisés
Qui rappelaient aux Parisiens
Leurs propres révolutions
Leur propre résistance.
Peuple français, tu as tout vu,
Oui, tout vu de tes propres yeux,
Et maintenant vas-tu parler ?
Et maintenant vas-tu te taire ?
Kateb Yacine


Le 8 mai 1945, la France est officiellement libérée de l’occupation nazie. Le 8 mai 1945, l’armée française massacre les Algériens à Sétif, à Guelma, à Kherrata.
Huit jours plus tôt, le premier mai, lors de la manifestation des travailleurs, le sang avait déjà coulé à Oran et à Alger. Motif : la présence d’un drapeau algérien.
Il est encore tôt ce 8 mai 1945, tout juste neuf heures du matin, lorsque les pancartes « vive l’Algérie libre et indépendante » sont brandies dans les rues de Sétif. Plus de 15 000 algériens sont dans la rue pour fêter la fin de la seconde Guerre Mondiale.
C’est à nouveau le drapeau algérien, symbole national de l’indépendance, qui provoque une répression brutale : Bouzid Saal, 26 ans, le tenait dans ses mains. Il est abattu. Le cortège se révolte ; de pacifique la manifestation tourne à l’émeute ; ce n’est plus un moment de liesse mais une bataille spontanée qui vient surprendre l’appareil colonial. A Guelma, Djiijel, Kherrata, Bejaia le mouvement s’étend rapidement. Franz Fanon – psychiatre antillais et militant du Front de Libération National – disait que la décolonisation est un phénomène violent, « un programme de désordre absolu » et qu’enfin la libération des masses colonisées ne peut se faire que par la force, quel que soit le prix à payer.
Le prix ce jour-ci fut lourd. Les chiffres varient de 1000 à 45 000 morts, mais la majorité des historiens s’accordent sur le fait que les victimes se chiffrent par dizaines de milliers. Côté colons, 102 morts. Mais dans la France de cette époque, personne n’entend parler de la tuerie. Le pouvoir en place, dont les socialistes et des membres du PCF, légitime la répression en usant d’arguments fallacieux et parle d’action « anti-fasciste ». Le 11 mai 1945 le journal l’Humanité reproduisait sans commentaires le discours officiel : « A Sétif, attentats fascistes le jour de la victoire ; des éléments troubles, d’inspiration hitlérienne, se sont livrés à Sétif à une agression à main armée contre la population qui fêtait la capitulation hitlérienne. La police, aidée de l’armée, maintient l’ordre. »
Et cette journée sera suivie de dizaines d’autres. Jusqu’à fin mai, l’armée française « maintient  l’ordre » – ou plutôt sème le chaos – en exerçant de violentes exactions quotidiennes, jusqu’à asperger d’essence et brûler vif des hommes pour leur apprendre à se révolter. Ces pratiques ne sont pas nouvelles. De 1830 à 1871, la conquête de l’Algérie avait déjà fait un million de morts côté algérien, soit un tiers de la population, et les méthodes les plus barbares avaient été introduites.
Ni oubli ni pardon
70 ans après ces massacres, l’État français ne reconnaît que timidement les faits, et ne s’est toujours pas officiellement excusé. Le secrétaire d’État aux anciens combattants s’est rendu à Sétif pour rendre hommage aux victimes  –  mais ce au mois d’avril 2015 plutôt que le 8 mai pour des raisons « d’agenda ». Et l’agenda des puissants, en France comme en Algérie, c’est celui des affaires bourgeoises : les contrats d’armements, les arrangements entre amis. Si les ministres socialistes font le déplacement, c’est donc bien pour leurs propres affaires, comme en 2012 lorsqu’ils s’y sont rendus accompagnés de plus de 90 patrons d’entreprises comme Alstom, Lafarge ou Airbus.
Bien sûr, la dictature militaire qui sévit dans l’Algérie d’aujourd’hui n’a pas améliorée le sort de la classe ouvrière. Le programme de la révolution était « national » donc, de toute évidence, basée sur une société de classes. Mais la victoire contre l’État français, contre notre bourgeoisie, était un premier pas porteur d’espoir ; plus qu’un symbole, c’était la preuve de la possibilité de renverser le rapport de force et de faire plier l’une des grandes puissances coloniales.
Souvenons-nous donc de ce 8 mai 1945 où des femmes et des hommes ont redressé la tête et ont refusé de se taire. Malgré la répression et en le payant de leur vie, ils ont annoncé les prémisses de la révolution qui vingt ans plus tard devait mettre fin au colonialisme en Algérie.
Mort à la guerre, mort au capitalisme
Le capitalisme est un système en crise perpétuelle. Il résout épisodiquement ses propres contradictions par la guerre et le meurtre de masse ; il se nourrit de l’oppression sous toutes ses formes.
Les responsables des guerres sont assis derrière les bureaux des industries, des usines d’armement, des grandes banques, des entreprises, dans les Palais des ministres et des présidents !
À bas l’exploitation capitaliste, à bas la guerre, à bas la propriété privée des moyens de production et le travail salarié !

mardi 27 septembre 2016

Sadek Hadjerès et Kateb Yacine : quelques liens sur socialgerie.net


DEUX RENCONTRES : 1955 et 1989
KATEB YACINE, LES LANGUES ET LE POLITIQUE - évocation, par Sadek Hadjerès
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YACINE... VINGT ANS DÉJÀ ! HOMMAGE AU DISPARU par OMAR MOKHTAR CHAALAL
samedi 24 octobre 2009
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A l’Union Locale des Syndicats d’Alger Centre: (1968) 
KATEB YACINE ET L’APPROCHE DE CLASSE
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Deux textes des années coloniales
COMMENT YACINE ET NAZIM NOUS EXHORTAIENT...
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MOHAMMED HADJ-SADOK : l’homme et le pédagogue qu’il nous aurait fallu
par Sadek Hadjerès, Août 2000
mardi 2 juin 20
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Dans l'article 292, mise en ligne le 16 octobre 2010 :
Trois articles pour The New American Cyclopaedia (1858)
ABD EL KADER - BUGEAUD - ALGÉRIE, par MARX ET ENGELS - DOCUMENTS D’EPOQUE
ABDELKADER ET L’INDÉPENDANCE ALGÉRIENNE (PDF - 15.7 Mo)par Kateb Yacine - Conférence prononcée le 24 Mai 1947 à la Salle des Sociétés Savantes à Paris - rééditions : éditions algériennes EN-NAHDHA



Kateb Yacine, Poète en trois langues film réalisé par Stéphane Gatti




La Parole errante - La Maison de l'arbre
9, rue François Debergue
93100 Montreuil
Contacts

Tél. : 01 48 70 00 76




jeudi 22 septembre 2016

lundi 19 septembre 2016

Du 20 au 25 septembre : ENCORE... une semaine katébienne bien chargée !

Mardi 20 septembre

Key West
19 h : lecture musicale proposée par Romuald Bailly et Athman Dahmani d'après Le Polygone étoilé, soutenus par la Black A Connexion.

Dans une suite de poèmes, de dialogues et de rêveries, Kateb Yacine mêle les thèmes essentiels de sa vie et de l’histoire de l’Algérie : la douleur de la colonisation, le lien maternel, le pouvoir des mots et les charmes de Nedjma, dessinant progressivement la figure du « polygone étoilé ». Au carrefour du roman, de la poésie et du théâtre, ce livre est au coeur de la littérature algérienne moderne.

Entrée prix libre

Le Key West 7, rue de la Ville 
               

Mercredi 21 septembre

La Dérive
19 h : cut up de voix katebisantes en trois langues : poésie, théâtre, entretiens et analyses.

La lecture sera suivie d’une discussion.

Entrée prix libre

La Dérive 91, rue Antoine Durafour


Chez Lulu
20 h 30 : repas aux saveurs de l'Algérie et lecture musicale avec Dominique Lentin, Françoise Basset et Émilie Weiss.

Repas sur réservation / 5 € l'assiette

Entrée prix libre

Chez Lulu 3, rue du Jeu de l’Arc // Réservations : asso.elli@gmail.com

Jeudi 22 septembre

 L'Heure des Thés
19 h : Frère en enfer, lecture avec Lyes Kaouah mise en espace par Anaïs Cintas

D'après L'Œuvre en fragments, inédits littéraires et textes retrouvés, rassemblés et présentés par Jacqueline Arnaud et Le Poète comme un boxeur, entretiens 1958-1989 

Durée : 45 minutes



Kateb Yacine a marqué de son étoile la littérature après la guerre d'Algérie. Il est urgent de lire, d’entendre aujourd’hui, la langue de cet écrivain pour qui le français était "un butin de guerre"  par la force de l'Histoire. Nous avons intitulé cette lecture "frère en enfer" en référence à son ami et grand peintre algérien M'Hamed Issiakhem avec qui Kateb Yacine a crée de nombreuses oeuvres. A travers les extraits de deux textes nous poserons les questions de l'engagement. L’engament politique et... amoureux.  Le Poète comme boxeur dévoile l'homme d'action, le journaliste, le militant à travers des entretiens.L'oeuvre en fragments effeuille son coté "brûlot" : il n'a cessé de brûler d'amour pour Nedjma, l’étoile elle-même, une et plurielle, à la fois étoile-nation et étoile-femme. 

La lecture sera suivie d'une discussion autour de l'écriture théâtrale de Kateb Yacine et la prochaine création d'Anaïs Cintas, Le Cadavre encerclé. Avec Anaïs Cintas et José-Luis Gonzales.

PAF : au chapeau


L’Heure des Thés 4, rue des Creuses

Ramina Grobis
21 h 30 : A no(s)tre ami(s) : Ce n'est qu'un combat, continuons le début !
Analyse et guide pratique partial et incomplet des organisations nécessaires pour les combats à venir en musique.
Par La Loutre cosmique. Guitare : Frédérik Fender / Voix : Olive Says

Entrée prix libre

Le Ramina Grobis 15, rue Georges Dupré

Vendredi 23 septembre

Le Clapier
Ouverture des portes 19  h : soirée de soutien à la quinzaine
Tarif solidaire : 5 €
Projections / Exposition / Performance / Concerts
Buffet, partcipation libre

Projections suivies d'une rencontre avec les réalisateurs et José-Luis Gonzales.

Kateb Yacine, poète en trois langues
Documentaire
Réalisation : Stéphane Gatti. Avec Kateb Yacine
Production: La Parole errante.

Décédé en exil à Grenoble, Kateb Yacine est inhumé en Kabylie un an après le soulèvement de la jeunesse. Dans le cortège où figurent des étudiants en lutte et des amis qui seront assassinés au cours de la décennie suivante, on chante l’Internationale en tamazight. Ces images tournées par Jean-Pierre Lledo encadrent une longue interview où l’écrivain – poète, romancier et dramaturge – retrace les étapes de sa prise de conscience.

Sociologie de comptoirs, cafés cosmopolites
Film documentaire 
Réalisation : Catherine Gauthier 

Catherine Gauthier a poussé les portes des cafés de quartiers stéphanois, s'intéressant à la place que tiennent ces lieux "ordinaires" dans les sociabilités populaires et les parcours migratoires.

Exposition et performance de Stéphane Montmailler

Lecture musicale avec Dominique Lentin, Françoise Basset et Émilie Weiss.

Concerts : 
Les Vulvet underground, Isnaguen (musique berbère), Monsieur Bidon, Spoir, Dr Kyle et la Black A Connexion avec Eurêka, Tonton Joker, Le conteur d’histoire et Lutin 2.0 et Jenni

Le Clapier 2, boulevard Pierre Mendès France

Samedi 24 septembre


Association Numidya
9 h : cours de cuisine de recettes traditionnelles berbères 

Sur inscription / Tarif : 10 €
Contact : association.numidya@gmail.com / Tél. : 06 62 96 02 62

Association Numidya 3, rue Méhul

La Taverne 
12 h : scène ouverte emmenée par Monsieur Bidon : venez avec des textes, ceux de Kateb Yacine, les vôtres, vos instruments, tout ce que vous voudrez et tout ça, dans la bonne humeur !

La Taverne 7, cours Victor Hugo

Chok Théâtre 
18 h :  lecture musicale et rencontre(s) et peut-être, une projection surprise!

Sur les traces de Kateb Yacine ave Dominique Villaeys-Poirré et Abdelkader Djemaï.

Abdelkader Djemaï, né à Oran en 1948, est un écrivain d'origine algérienne qui vit en France depuis 1993. Il est l’un des grands écrivains algériens de langue française. Son œuvre est prolifique et son talent reconnu par la critique. 

Depuis 2008, Dominique  Villaeys-Poirré anime un blog de réflexion et d'information, "Comprendre avec Rosa Luxemburg". Elle participe au collectif de traduction de ses oeuvres en français par Les éditions Agone et le Collectif Smolny.

Comme un écho d'une quinzaine à l'autre : la voix de Rosa Luxemburg sur la colonisation en général et celle de l'Algérie en particulier. Entendre-écouter ses analyses à la fois sensibles et réfléchies du colonialisme, qui ont permis à Rosa Luxemburg et à son courant de pensée de comprendre les dessous de la colonisation, de les dénoncer et de les combattre.


Chok Théâtre 24, rue Bernard Palissy

L'Entre Pots Café
21 h 30 : Concert  // The Definitions (Angil et Soul Jah’zz) s’emparent de l’œuvre de Kateb Yacine

Entrée prix libre

L’Entre Pots Café 1, rue des Frères Chappe

Dimanche 25 septembre

La Gueule noire
De 9 h à 13 h : chantier théâtral autour de l'œuvre de Kateb Yacine

La Gueule noire 16, rue du Mont

Maison du Crêt de Roch
17 h : Yacine, Messaouda et nous : histoires de vies et d'exil
Lecture et discussions entremêlées
En partenariat avec Les petits frères des pauvres

Maison du Crêt de Roch 65, rue de l’Éternité