mardi 27 septembre 2016

Sadek Hadjerès et Kateb Yacine : quelques liens sur socialgerie.net


DEUX RENCONTRES : 1955 et 1989
KATEB YACINE, LES LANGUES ET LE POLITIQUE - évocation, par Sadek Hadjerès
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YACINE... VINGT ANS DÉJÀ ! HOMMAGE AU DISPARU par OMAR MOKHTAR CHAALAL
samedi 24 octobre 2009
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A l’Union Locale des Syndicats d’Alger Centre: (1968) 
KATEB YACINE ET L’APPROCHE DE CLASSE
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Deux textes des années coloniales
COMMENT YACINE ET NAZIM NOUS EXHORTAIENT...
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MOHAMMED HADJ-SADOK : l’homme et le pédagogue qu’il nous aurait fallu
par Sadek Hadjerès, Août 2000
mardi 2 juin 20
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Dans l'article 292, mise en ligne le 16 octobre 2010 :
Trois articles pour The New American Cyclopaedia (1858)
ABD EL KADER - BUGEAUD - ALGÉRIE, par MARX ET ENGELS - DOCUMENTS D’EPOQUE
ABDELKADER ET L’INDÉPENDANCE ALGÉRIENNE (PDF - 15.7 Mo)par Kateb Yacine - Conférence prononcée le 24 Mai 1947 à la Salle des Sociétés Savantes à Paris - rééditions : éditions algériennes EN-NAHDHA



Kateb Yacine, Poète en trois langues film réalisé par Stéphane Gatti




La Parole errante - La Maison de l'arbre
9, rue François Debergue
93100 Montreuil
Contacts

Tél. : 01 48 70 00 76




jeudi 22 septembre 2016

lundi 19 septembre 2016

Du 20 au 25 septembre : ENCORE... une semaine katébienne bien chargée !

Mardi 20 septembre

Key West
19 h : lecture musicale proposée par Romuald Bailly et Athman Dahmani d'après Le Polygone étoilé, soutenus par la Black A Connexion.

Dans une suite de poèmes, de dialogues et de rêveries, Kateb Yacine mêle les thèmes essentiels de sa vie et de l’histoire de l’Algérie : la douleur de la colonisation, le lien maternel, le pouvoir des mots et les charmes de Nedjma, dessinant progressivement la figure du « polygone étoilé ». Au carrefour du roman, de la poésie et du théâtre, ce livre est au coeur de la littérature algérienne moderne.

Entrée prix libre

Le Key West 7, rue de la Ville 
               

Mercredi 21 septembre

La Dérive
19 h : cut up de voix katebisantes en trois langues : poésie, théâtre, entretiens et analyses.

La lecture sera suivie d’une discussion.

Entrée prix libre

La Dérive 91, rue Antoine Durafour


Chez Lulu
20 h 30 : repas aux saveurs de l'Algérie et lecture musicale avec Dominique Lentin, Françoise Basset et Émilie Weiss.

Repas sur réservation / 5 € l'assiette

Entrée prix libre

Chez Lulu 3, rue du Jeu de l’Arc // Réservations : asso.elli@gmail.com

Jeudi 22 septembre

 L'Heure des Thés
19 h : Frère en enfer, lecture avec Lyes Kaouah mise en espace par Anaïs Cintas

D'après L'Œuvre en fragments, inédits littéraires et textes retrouvés, rassemblés et présentés par Jacqueline Arnaud et Le Poète comme un boxeur, entretiens 1958-1989 

Durée : 45 minutes



Kateb Yacine a marqué de son étoile la littérature après la guerre d'Algérie. Il est urgent de lire, d’entendre aujourd’hui, la langue de cet écrivain pour qui le français était "un butin de guerre"  par la force de l'Histoire. Nous avons intitulé cette lecture "frère en enfer" en référence à son ami et grand peintre algérien M'Hamed Issiakhem avec qui Kateb Yacine a crée de nombreuses oeuvres. A travers les extraits de deux textes nous poserons les questions de l'engagement. L’engament politique et... amoureux.  Le Poète comme boxeur dévoile l'homme d'action, le journaliste, le militant à travers des entretiens.L'oeuvre en fragments effeuille son coté "brûlot" : il n'a cessé de brûler d'amour pour Nedjma, l’étoile elle-même, une et plurielle, à la fois étoile-nation et étoile-femme. 

La lecture sera suivie d'une discussion autour de l'écriture théâtrale de Kateb Yacine et la prochaine création d'Anaïs Cintas, Le Cadavre encerclé. Avec Anaïs Cintas et José-Luis Gonzales.

PAF : au chapeau


L’Heure des Thés 4, rue des Creuses

Ramina Grobis
21 h 30 : A no(s)tre ami(s) : Ce n'est qu'un combat, continuons le début !
Analyse et guide pratique partial et incomplet des organisations nécessaires pour les combats à venir en musique.
Par La Loutre cosmique. Guitare : Frédérik Fender / Voix : Olive Says

Entrée prix libre

Le Ramina Grobis 15, rue Georges Dupré

Vendredi 23 septembre

Le Clapier
Ouverture des portes 19  h : soirée de soutien à la quinzaine
Tarif solidaire : 5 €
Projections / Exposition / Performance / Concerts
Buffet, partcipation libre

Projections suivies d'une rencontre avec les réalisateurs et José-Luis Gonzales.

Kateb Yacine, poète en trois langues
Documentaire
Réalisation : Stéphane Gatti. Avec Kateb Yacine
Production: La Parole errante.

Décédé en exil à Grenoble, Kateb Yacine est inhumé en Kabylie un an après le soulèvement de la jeunesse. Dans le cortège où figurent des étudiants en lutte et des amis qui seront assassinés au cours de la décennie suivante, on chante l’Internationale en tamazight. Ces images tournées par Jean-Pierre Lledo encadrent une longue interview où l’écrivain – poète, romancier et dramaturge – retrace les étapes de sa prise de conscience.

Sociologie de comptoirs, cafés cosmopolites
Film documentaire 
Réalisation : Catherine Gauthier 

Catherine Gauthier a poussé les portes des cafés de quartiers stéphanois, s'intéressant à la place que tiennent ces lieux "ordinaires" dans les sociabilités populaires et les parcours migratoires.

Exposition et performance de Stéphane Montmailler

Lecture musicale avec Dominique Lentin, Françoise Basset et Émilie Weiss.

Concerts : 
Les Vulvet underground, Isnaguen (musique berbère), Monsieur Bidon, Spoir, Dr Kyle et la Black A Connexion avec Eurêka, Tonton Joker, Le conteur d’histoire et Lutin 2.0 et Jenni

Le Clapier 2, boulevard Pierre Mendès France

Samedi 24 septembre


Association Numidya
9 h : cours de cuisine de recettes traditionnelles berbères 

Sur inscription / Tarif : 10 €
Contact : association.numidya@gmail.com / Tél. : 06 62 96 02 62

Association Numidya 3, rue Méhul

La Taverne 
12 h : scène ouverte emmenée par Monsieur Bidon : venez avec des textes, ceux de Kateb Yacine, les vôtres, vos instruments, tout ce que vous voudrez et tout ça, dans la bonne humeur !

La Taverne 7, cours Victor Hugo

Chok Théâtre 
18 h :  lecture musicale et rencontre(s) et peut-être, une projection surprise!

Sur les traces de Kateb Yacine ave Dominique Villaeys-Poirré et Abdelkader Djemaï.

Abdelkader Djemaï, né à Oran en 1948, est un écrivain d'origine algérienne qui vit en France depuis 1993. Il est l’un des grands écrivains algériens de langue française. Son œuvre est prolifique et son talent reconnu par la critique. 

Depuis 2008, Dominique  Villaeys-Poirré anime un blog de réflexion et d'information, "Comprendre avec Rosa Luxemburg". Elle participe au collectif de traduction de ses oeuvres en français par Les éditions Agone et le Collectif Smolny.

Comme un écho d'une quinzaine à l'autre : la voix de Rosa Luxemburg sur la colonisation en général et celle de l'Algérie en particulier. Entendre-écouter ses analyses à la fois sensibles et réfléchies du colonialisme, qui ont permis à Rosa Luxemburg et à son courant de pensée de comprendre les dessous de la colonisation, de les dénoncer et de les combattre.


Chok Théâtre 24, rue Bernard Palissy

L'Entre Pots Café
21 h 30 : Concert  // The Definitions (Angil et Soul Jah’zz) s’emparent de l’œuvre de Kateb Yacine

Entrée prix libre

L’Entre Pots Café 1, rue des Frères Chappe

Dimanche 25 septembre

La Gueule noire
De 9 h à 13 h : chantier théâtral autour de l'œuvre de Kateb Yacine

La Gueule noire 16, rue du Mont

Maison du Crêt de Roch
17 h : Yacine, Messaouda et nous : histoires de vies et d'exil
Lecture et discussions entremêlées
En partenariat avec Les petits frères des pauvres

Maison du Crêt de Roch 65, rue de l’Éternité

samedi 17 septembre 2016

Samdim Katébien : la mobilisation continue !

Samedi 17 septembre

La Gueule noire
12 h : le petit resto de la Gueule noire 
Repas prix libre aux saveurs de l’Afrique du nord
Exposition d'Émilie Weiss et Nathalie Ambroise et lecture en musique.

La Gueule noire 16, rue du Mont

Chok Théâtre
16 h : projections et scène publique : Mémoire de la militance et actualité de la figure de Kateb Yacine dans l'espace public


Kateb, qui signifie « écrivain » en arabe, était issu d’une famille de lettrés de la tribu des Keblout du Nadhor (Est algérien). Le 8 mai 1945 — il n’a pas encore 16 ans —, il participe aux soulèvements populaires du Constantinois pour l’indépendance. Arrêté à Sétif, il est incarcéré durant trois mois à la suite de la répression, qui fait quarante-cinq mille morts. Aussi libre et libertaire, insolente et provocante, indéchiffrable et éblouissante que son œuvre, fut la vie de Kateb. Militant de toute son âme pour l’indépendance, au sein du Parti populaire algérien, puis du Parti communiste, il s’engage avant tout avec les « damnés de la terre », dont il est avide de connaître et faire entendre les combats : « Pour atteindre l’horizon du monde, on doit parler de la Palestine, évoquer le Vietnam en passant par le Maghreb. » . 
                         DA SILVA, Marina. Kateb Yacine, l'éternel perturbateur. Le Monde diplomatique, novembre 2009, p. 31.                                                                      Disponiblesur https://www.monde-diplomatique.fr/2009/11/DA_SILVA/18424
Projection de Ils ont rejoint le front pour libérer l'Algérie de Jean Asselmeyer, réalisateur et directeur du Panorama du cinéma algérien
Dans ce film, quatre grands témoins, qui vivent aujourd’hui en Algérie, en tant qu’Algériens à part entière, nous montrent ce qu’a réellement été cette colonisation si "bénéfique" qu’ils ont, eux, perçue comme l’oppression d’un peuple par un autre. Trois d’entre eux, que l’on appellerait aujourd’hui "pieds noirs", autrement dit ces Européens à qui la France, puissance occupante, a donné les meilleures terres, prises aux populations autochtones, du travail, et des droits exclusifs, non partagés par l’ensemble de la population, vivaient plutôt bien par rapport à la majorité des "indigènes". Le quatrième, lui se trouvait bien loin de tout cela et vivait en Argentine. Annie Steiner, Felix Colozzi, Pierre Chaulet et Roberto Muniz nous expliquent ce qui les a amenés à se solidariser avec le combat des faibles, des humiliés et à risquer leur liberté et leur vie en s’engageant pour libérer l’Algérie.

Et de Kaïros de François Hien, réalisateur 
Hana, militante active, organise des conférences pour alerter l'occident sur l'état de l'Irak sous occupation américaine. Occupée à défendre un pays où elle ne pouvait se rendre, elle se sentait prisonnière d'une actualité accablante.
En janvier 2011, François Hien la rejoint au Caire alors que le pays gronde de sa révolution à venir. Le bouleversement inouï qui se déploie les jours suivants va tout changer pour Hana. Et c'est pour des raisons politiques qu'elle va se détacher du militantisme.
Portrait dans le temps d'une jeune femme traversée par la politique, Kaïros, documentaire de François Hien, traque les résonances intimes d'un événement suivi par le monde entier.

Les projections seront suivies d’une scène publique en présence des réalisateurs et Dominique Belkis, anthropologue, Maître de Conférence à l'Université Jean Monnet et chercheure au Centre Max Weber, Marina da Silva, journaliste  et Dominique Villaeys-Poirré.

20 h 30 : représentation de  Puits-Hamelin : théâtre lyrico-documentaire de François Hien

Entrée prix libre

Chok Théâtre 24, rue Bernard Palissy

Dimanche 18 septembre

Petit Théâtre de Montaud
11 h : Poésie de Kateb Yacine et chants berbères
Rencontre entre les compagnies de théâtre amateur Mont'ô Rêves et Les Tapepastroisfois autour de la poésie de Kateb Yacine.  

Pique nique partagé, chants et discussion sous l'arbre.

Le Petit Théâtre de Montaud / Théâtre de Verdure 18, rue Benoît Frachon

Chok Théâtre
15 h : représentation de Puits-Hamelin : théâtre lyrico-documentaire

La représentation sera suivie d'un débat Histoire, Théâtre, Langues et Politique : avec François Hien, metteur en scène, Marina da Silva, journaliste.

Le théâtre est un théâtre de combat : dans la lutte des classes, on ne choisit pas son arme. Le théâtre est la nôtre. Il ne peut pas être discours, nous vivons devant le peuple ce qu’il a vécu, nous brassons mille expériences en une seule, nous poussons plus loin et c’est tout. Nous sommes des apprentis de la vie.
Colette Godard, « Le théâtre algérien de Kateb Yacine », Le Monde, 11 septembre 1975.


18 h 30 : projections proposées par Jean Asselmeyer, réalisateur et directeur du Panorama du cinéma algérien entremêlées de discussions - débats

Déjà le sang de Mai ensemençait Novembre de René Vautier
L’histoire de l’Algérie d’avant 1830, au 8 mai 1945 avec Kateb Yacine, Albert Camus et bien d’autres. A rebours de toutes les idées reçus, le film montre la réalité d’un pays, qui avant la colonisation avait atteint le niveau de développement de bien des pays européens. Il montre aussi les réalités cachées de la pratique coloniale. Il s’achève sur le massacre du 8 mai 1945, prélude à l’insurrection de novembre 1954.

Mémoires du 8 mai 45 de Mariem Hamidat
Le 8 mai 1945, à Sétif, petite ville de l'Est algérien, on fête l'armistice. Dans le cortège, parmi les drapeaux alliés surgit un drapeau algérien, symbole d'indépendance. La police tire sur la foule. C'est l'émeute. Dans toute la région, la répression menée par l'armée française va faire des milliers de victimes. Ce film documentaire est riche en témoignages de personnes ayant vécu le drame du 8 mai 1945 dans plusieurs villes de la région de Sétif, et de certaines personnalités comme le président de la fondation 8 mai 1945 Bachir Boumaza et le journaliste américain Landrum Bolling qui était sur place le jour des massacres.

Ils ont choisis l'Algérie de Jean Asselmeyer
Beaucoup  ont participé à la lutte pour l’indépendance de l’Algérie. 
Il y a « ceux qui croyaient au ciel », prêtres, chrétiens engagés contre la torture, amis des « indigènes », il y a « ceux qui n’y croyaient pas », militants communistes, étudiants, intellectuels progressistes, d’autres sont restés dans ce pays parce qu’ils ne concevaient pas de vivre ailleurs que sur cette terre de toutes les passions. Le film de Jean Asselmeyer nous livre des témoignages poignants, illustrés par des documents d'archives inédits


Débats ou discussions en présence de Jean Asselmeyer, Dominique Villaeys-Poirré : la voix de Rosa Luxemburg sur la colonisation en général et celle de l'Algérie en particulier.

Entrée prix libre

Chok Théâtre 24, rue Bernard Palissy