Mardi 13 septembre
Médiathèque de Tarentaize
19 h : Kateb Yacine, un poète à l'état nu
Lecture polyphonique de poèmes de Kateb Yacine et d'extraits d'entretiens sur la poésie, la littérature et la politique.
Avec Athman Sayad, Jean-Christophe Lacroix, Marijke Bedleem, Nina Bianchi et Sabrina Lorre
Le vrai poète, même dans un courant progressiste, doit manifester ses désaccords. S’il ne s’exprime pas pleinement, il étouffe. Telle est sa fonction. Il fait sa révolution à l’intérieur de la révolution politique ; il est, au sein de la perturbation, l’éternel perturbateur. Son drame, c’est d’être mis au service d’une lutte révolutionnaire, lui qui ne peut ni ne doit composer avec les apparences d’un jour. Le poète, c’est la révolution à l’état nu, le mouvement même de la vie dans une incessante explosion.
Dialogue avec Jean-Marie Serreau, dans Le Poète comme un boxeur, Seuil, Paris, 1994
Le vrai poète, même dans un courant progressiste, doit manifester ses désaccords. S’il ne s’exprime pas pleinement, il étouffe. Telle est sa fonction. Il fait sa révolution à l’intérieur de la révolution politique ; il est, au sein de la perturbation, l’éternel perturbateur. Son drame, c’est d’être mis au service d’une lutte révolutionnaire, lui qui ne peut ni ne doit composer avec les apparences d’un jour. Le poète, c’est la révolution à l’état nu, le mouvement même de la vie dans une incessante explosion.Dialogue avec Jean-Marie Serreau, dans Le Poète comme un boxeur, Seuil, Paris, 1994
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